Né en 1974
Issu de la culture Hip-Hop (graffeur professionnel sous le pseudo de SETRO depuis 1997), il travaille l’esthétique et le détournement de la lettre et de la calligraphie. Il ne se limite pas à la pratique de la peinture aérosol, mais apprécie tout autant les créations en volume, la scénographie, faisant ainsi apparaître un univers plastique différent des sentiers battus de la culture Hip-Hop.
Ses œuvres ont été exposés entre autre à la Scène nationale de Sénart à Combs la Ville, au Centre culturel le Jardin de Verre à Cholet, au centre culturel la Loge à Beaupréau, au Grand Cordel et à l’Ubu à Rennes. Il a par ailleurs collaboré avec plusieurs agences d’architectes (JP Meignan et Dupeux-Philouze) et promoteur (SA HLM les foyers – Rennes) pour la réalisation de différentes fresques murales livrées avec les bâtiments.
Dans le cadre d’un précédent projet artistique avec le Centre hospitalier Guillaume Regnier, il a notamment obtenu le premier prix national de la Fondation Reunica en 2010. Il a par ailleurs obtenu avec une équipe de jeunes de Poligné, dans le cadre du prix ados 2015, le « 2ème prix jeunes créateurs » en les accompagnant à la conception d’un livre géant.
Depuis 2003, il collabore avec la Compagnie Engrenage (compagnie chorégraphique rennaise) pour la conception des scénographies et la signature de ses éléments visuels et graphiques. Fondateur en 2004 du collectif WON, il a participé à la conception et réalisation de nombreuses fresques murales, notamment à Périgueux, Lyon, Paris, Nantes, Brest, Rennes, Saint-Brieuc, Chalon-sur-Saône, Bergerac, Cholet…
Il a participé aux rencontres internationales d’art urbain « Teenage kicks » à Rennes en 2013 et est, depuis 2012, directeur artistique des fresques réalisées au coeur de Rennes pour le festival « Le funk prend les Rennes »(2 fresques de 400 m2 chacune réalisées sur les quais Saint Cast et Ille et Rance).Ses œuvres ont été publiées dans de nombreuses revues artistiques spécialisées et dans l’ouvrage « Les murs de l’Atlantique ». Dès 2014, sa démarche évolue au sein de son atelier. Sa démarche artistique se démarque et s’étoffe en allant au delà du support mural. Il travaille sur toiles ainsi que sur papiers, mélangeant peinture et encre pour avancer dans ses recherches (typo)graphiques.
Il oriente son travail et ses recherches sur plusieurs axes. La réalisation d’affiches grand format de comics, ceci en grande partie afin de détourner l’image du super héros masculin établie. En même temps, il entame un important travail de recherche d’abstraction typographiques. Il déstructure ainsi l’alphabet (tant utilisé et déjà déformé au cours de son parcours de graffeur) et commence ainsi en 2017 à diffuser son travail au sein d’exposition public (le Jardin Moderne et le Parlement de Bretagne à Rennes, la Girafe médiathèque de Montfort-sur-Meu, le Fort de Villès-martin à Saint-Nazaire).